Pourquoi procrastinez vous ?
Vous avez beaucoup de travail, ce qui est déjà en soi stressant.
Mais surtout, vous avez associé les taches que vous ne pouvez pas éviter avec des sensations extrêmement désagréables, notamment la peur de l'échec. Le seul fait de vous y mettre fait immédiatement remonter ces sensation à la surface. Et compte tenu de l'intensité de vous inconfort, vous raisonner ne sert strictement à rien. Au contraire cela accentue votre malaise en vous faisant vous sentir coupable.
Il y a en plus sur le fond probablement du perfectionnisme associé à une trop grand importance donnée à vos résultats.
Obtenir des bons résultats est devenu pour vous une façon de vous prouver votre propre valeur, ce qui a crée un cercle vicieux : placer la barre trop haut conduit fatalement à ne pas l'atteindre, ce qui finit par abimer l'image que l'on a de soi-même (« Je n'arrive jamais à rien », « C'est bien la preuve que je ne vaux rien »…).
Cette spirale paralyse: plutôt que d'essayer à nouveau et pendre le risque d'échouer et de se prouvez une fois de plus que l’on ne vaut rien, il vaut mieux ne pas s'y mettre du tout
Dans le même temps, la peur de ne pas y arriver est maintenant tellement forte qu'elle génère un stress très intense. Ce stress vous empêche de prendre du recul et de ré-apprivoiser ce que vous avez. Dans ce cas aussi l'évitement permet, au moins provisoirement de limiter le stress.
Le problème est que tu te sens coupable de ne pas t'y mettre, à nouveau la culpabilité à son tour génère de la peur et du stress et hop, la boucle est bouclée
Alors quoi faire ?
D'abord il est nécessaire d'établir un plan global d'action en listant tout ce que vous avez faire et les classant selon 2 continuum: le degré d'urgence et d'utilité de la tâche à réaliser d'une part, et le niveau de difficulté et de pénibilité d'autre part.
Commencez ensuite par les tâches les plus urgentes et importantes d'abord.
Cette planification aide à reprendre le contrôle de son programme et de son travail, en évitant de se retrouver à essayer de tout faire en même temps, ce qui relève de la stratégie de l'échec et de la démotivation.
Mais surtout rappelez-vous que la masse de tout ce que vous avez à faire constitue en soi une cause de paralysie. Comment ne pas paniquer quand on a l'Everest à grimper, de plus sur un temps court et sachant qu'y arriver va déterminer votre le reste de votre vie et votre valeur en tant qu’être humain.
Le fait d'y penser en ces termes paniquerait n'importe qui !
La seule solution est de décomposer ce que vous avez en faire en sous-actions plus abordables, prenant moins de temps ,présentant moins de difficultés quand elles sont traitées l'une après l'autre, et surtout avec des enjeux d'échec et de réussite beaucoup plus limités.
Cette décomposition permet de diminuer la peur de l'échec et de réapprivoiser ce que vous avez à faire
Surtout cela permet de multiplier les chances de succès et de sentiment de fierté à chaque fois que vous aurez accompli un sous-objectif, ce qui est beaucoup plus efficace que d'attendre d'avoir tout fini pour vous sentir content(e) de vous et en contrôle.
Il est plus facile et plus rapidement valorisant d’arriver au bout de plusieurs Monts d’Arrée que de grimper un Everest !
Il est enfin absolument essentiel de vous récompenser à chaque fois que vous avez atteint l’un de vos objectifs, aussi petit soit-il (un carré de chocolat, 1 heure de streaming....).
Vous récompenser à chaque Mont d’Arrée franchi est crucial pour rebâtir et renforcer votre motivation et votre confiance en vous.
Astreignez-vous à des périodes de travail pendant lesquelles vous vous interdisez toute distraction. Mais attention ! Ces périodes doivent êtres courtes (au départ 30 minutes maximum), et entre chaque round, vous avez le le droit à une distraction que vous pourrez vous accorder sans aucun remord,
Et surtout, Profitez de vos soirées, partez en week-end et prenez des vacances !
Plus vous vous accordez le droit de prendre du bon temps et plus vous serez performant(e) quand vous travaillez.